Histoire

La vigne dans les Côtes du Rhône : une longue histoire !

La vigne serait apparue dans la région il y a plus de 2 000 ans, introduite par les Grecs fondateurs de Massilia (Marseille) au VIe siècle avant Jésus-Christ. Mais ce sont les Romains qui ont établi le premier vignoble quelque 100 ans avant Jésus-Christ en remontant le long de la vallée du Rhône.

Plus tard, ils sont chassés du territoire et la vigne disparaît. C’est au Moyen-Age que renaît le vignoble sous l’impulsion de l’église, du Roi et des princes.

Vers la fin du XVIIe siècle, la vigne couvre peu à peu tous les reliefs et Olivier de Serres, agronome illustre, vante les vins d’Ardèche « tant précieux et délicats qu’il n’est point besoin d’en aller chercher ailleurs ».

Au XVIIIe siècle, le nom de Côtes du Rhône apparaît pour identifier clairement les vins de qualité, produits sur une aire délimitée de Tavel jusqu’à nos voisins de Pont-St-Esprit. Les tonneaux sont marqués des lettres « CDR ».

Le vignoble est bien développé au début du XXe siècle (+ de 25 000 hectares en Ardèche) et les vignerons se regroupent. C’est l’apparition des caves coopératives.

L’appellation Côtes du Rhône est ratifiée par un décret du 19 novembre 1937 qui couvre 163 communes.

De la cave coopérative de Saint Just, Saint Marcel et Saint Martin d'Ardèche au Cellier des Gorges de l'Ardèche

Pour le Cellier des Gorges de l’Ardèche, l’histoire commence en 1929 avec quelques vignerons qui décident de mettre en commun moyens techniques et savoir-faire. Il crée donc la cave coopérative de Saint Just, Saint Marcel et Saint Martin d'Ardèche.

Le développement de la cave ira de pair avec celui de la vigne avec notamment des extensions de bâtiments en 1957, 1976 puis 2003.

La production a progressé pour atteindre jusqu’à 66 000 hectolitres en 1980, puis l’évolution est devenue qualitative plutôt que quantitative. Les volumes produits par hectare ont diminué nettement. L’AOC Côtes du Rhône, puis l’IGP Ardèche ont pris le pas sur les vins de table, devenus marginaux dans notre production.

Aujourd’hui, près de 500 hectares permettent d’exploiter la variété de nos terroirs et cépages pour une production moyenne de 25 000 hectolitres. 

Etant fiers de notre patrimoine et de notre région, la cave de Saint Just, Saint Marcel d'Ardèche et Saint Martin d'Ardèche a changé de nom il y a de ça quelques années pour devenir le Cellier des Gorges de l'Ardèche !